PARIS : 17 mars 2023 de 16h30 à 17h50

Pour la Clôture du salon « Virtuality Web 3 Summit »

Hayat Outahar

Blockchain consultant / HODLER: btc, eth, dot

1 – Qu’est-ce qui vous a poussé ou motivé à participer à ce concours ?

Lorsque l’on m’a proposé de participer au concours, j’ai spontanément accepté. Ma motivation était principalement liée à la confiance que je porte à Wallcrypt et à ses partenaires, le salon Virtuality et l’AFPAO. La collaboration entre ces trois entités a suffi pour me convaincre de la pertinence et de la qualité de cet événement. Bien que je sois à l’aise pour m’exprimer devant un public, j’ai pour habitude d’animer des conférences d’une durée allant de 20 minutes à 2 heures. Des temps de parole larges qui laissent une place importante à l’improvisation lorsque l’on est passionné par son métier. En revanche, l’idée d’exposer des sujets complexes en seulement 3 minutes, sans support de présentation, représente un défi intéressant, puisque cela exige une préparation rigoureuse.

2 – Comment vous êtes-vous préparé ? Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ? Sur quoi avez-vous pu vous appuyer dans votre quotidien / vie perso / vie pro ?

Grâce à ce concours, j’ai rencontré Daphné de Quatrebarbes, comédienne et coach en art oratoire membre de l’AFPAO. Daphné m’a permis de structurer mes idées pour rendre mon discours sur “La tokenisation” accessible à tous et je sais que nous avons fait du bon travail, car la version finale de mon texte a radicalement changé de la version initiale. En ce qui me concerne, la principale difficulté a été la contrainte de temps. Trois minutes est un délai qui fait du chronomètre, un ennemi. Dans ce contexte, toutes les imperfections : mauvaise élocution, hésitations, trous de mémoire, erreurs de texte, etc… deviennent immédiatement perceptibles par le public. Par exemple, dans mon cas, j’ai mentionné que l’œuvre « Everyday » de Beeple s’était vendue à 69 000 $, alors qu’il s’agissait bien entendu de 69 millions de $ … boom, quelle boulette !!! Sur une durée de parole plus étendue, j’aurais pris le temps de me corriger, ou à défaut, une personne m’aurait interpelée, me permettant ainsi de rectifier cette grossière erreur. Mais en trois minutes, le sablier s’écoule et les lacunes du discours défilent au rythme des secondes, laissant l’orateur avec ses regrets. Mais tout cela fait partie du jeu, si l’exercice était simple, nous n’en ferions pas un concours.

3 – Comment avez-vous vécu cette expérience ?

J’ai beaucoup apprécié le travail accompli avec ma coach, Daphné de Quatrebarbes, qui m’a sortie de ma zone de confort et grâce à qui j’ai délivré un discours moins conventionnel qu’à mon habitude. Sur la forme, en revoyant les vidéos de l’événement, je me dis que je devrais me tenir plus droite et respirer entre chaque phrase pour avoir une posture moins tassée et une présence plus affirmée. Pour le côté positif, je suis assez fière d’avoir posé une question ouverte pour clore mon discours, car j’ai à cœur de ne pas privilégier l’innovation à l’éthique. La technologie peut nous apporter le meilleur comme le pire, débattre des dérives qu’elle peut engendrer permet de s’interroger sur la vision du futur que nous construisons. Malgré une prestation que j’aurais voulu plus fluide, je garde un excellent souvenir de cette expérience qui m’a permis de travailler sur mes failles et d’élargir mon réseau personnel et professionnel. Par exemple, j’ai eu l’occasion de renouer avec des personnalités que j’apprécie parmi les candidats, mais aussi parmi les spectateurs et les membres du jury.

4 – Quelle(s) leçon(s) en avez-vous tirée(s) ? Quel(s) conseil(s) ou recommandation(s) donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait participer à un concours d’éloquence ?

En participant au concours d’éloquence Wallcrypt, j’ai mis en pratique des techniques d’expression orale plus avancées, en particulier en intégrant davantage d’éléments de storytelling dans mon récit. Ce que je retiens de cette expérience est que la forme est aussi importante que le fond. Ma coach, Daphné de Quatrebarbes, a mis en évidence des aspects à améliorer que je prévois d’appliquer lors de mes prochaines interventions. Un conseil très utile pour les débutants qui souhaitent participer à un concours d’éloquence, c’est de prendre conscience que l’on est rarement parfaits sur scène, il faut donc accepter les critiques pour se perfectionner. Chaque prise de parole en public doit être vue comme l’opportunité d’améliorer votre communication verbale et non verbale. Avant même de penser à monter sur scène, il est primordial de travailler la structure et le contenu de votre discours en vous adaptant aux attentes de votre public. Il est également essentiel de faire des exercices de respiration qui vous aideront à faire preuve d’aisance et de contrôle. Le stress se transmet principalement par la respiration, si vous respirez mal, vous vous tiendrez mal. Ne vous surestimez jamais, entraînez-vous ! La répétition vous permettra de sublimer votre discours avec une signature vocale, votre performance gagnera en fluidité à tous les niveaux : posture, voix, rythme. Quoi qu’il arrive, soyez toujours fiers de vous, rappelez-vous que communiquer est un exercice difficile et que le faire en public demande beaucoup d’audace, par conséquent, c’est déjà une performance en soi.

5 – Pourquoi et comment toucher le grand public ? Dans quel sens les professionnels du secteur (web3, blockchain…) devraient davantage travailler leur communication ?

En tant que professionnels dans les domaines de l’innovation, nous devons apprendre à communiquer de manière simple afin de rendre nos sujets compréhensibles et accessibles au grand public. En ce qui concerne la blockchain, nous devons aborder des sujets qui contredisent les stéréotypes véhiculés par “les médias non spécialisés” concernant la haute spéculation, le manque de régulation et les nombreuses fraudes dans notre secteur. Bien que ces problèmes existent, il est nécessaire de les traiter de manière préventive et non accusatoire. Car au-delà des articles à sensation, la blockchain est une technologie jeune, avec de nombreuses failles, mais c’est aussi une technologie qui porte des valeurs éthiques et sociales. Nous devons communiquer sur son histoire et sa pré-histoire mais aussi vulgariser les aspects techniques des concepts qu’elle a rendus possibles. Communiquer auprès du grand public avec des termes simples et des exemples concrets est une marque de respect, car nous avons besoin d’une communauté consciente, instruite, responsable et volontaire pour questionner nos usages et construire un web éthique, décentralisé et sécurisé.

Discours de Hayat

Alors imaginez hibernatus ici même au salon virtualité. Serait-il fasciné ou horrifié par ce monde ou cohabite le virtuel et le réel, parce que figurez-vous que l’année dernière la presse tech a annoncé que nous étions 4,2% de la population mondiale a posséder des crypto. Nous sommes donc à la Préhistoire d’une technologie qui pourrait impacter le monde parce que oui grâce à la blockchain et ces programmes informatiques appelés Smart contract nous sommes capables de créer et d’automatiser la distribution d’unités de compte appelé des tokens. 

Inspiré par le capitalisme ambiant la tokenisation et la formation de marche d’opportunités de marché en actif numérique liquide ça semble compliqué alors voici trois cas d’usages pour vous aider à comprendre.

Cas d’usage numéro 1 :   les security token ce sont des titres de propriété inscrits dans la blockchain il permet par exemple à des entrepreneurs de pouvoir faire des levées de fonds que l’on appelle STO pour sécurité token offering alors très réglementé par l’Autorité des marchés financiers ils  correspondent à peu près à l’équivalent des actions dans le marché boursier puisqu’il permettent à des investisseurs d’avoir de gros gains mais aussi de grosses pertes une régulation très stricte très stricte les entourent

Cas numéro 2 :  les utility token à l’inverse des security token il ne correspondent pas à des titres de propriété par conséquent ils ont une réglementation souple et permettent à n’importe qui vous moi de pouvoir créer des tokens sur des plateformes spécialisées même sans savoir coder 

Prenons un exemple nous souhaitons créer une organisation pour sauver des chats errants nous pouvons créer un token miaou qui permettrait de pouvoir s’organiser sous forme d’organisation décentralisée que l’on appelle des DAO et permettre aux détenteurs de ces tokens  de participer aux décisions stratégiques de notre groupe 

Cas numéro 3 :  les plus connus, les NFT ce sont des token non fongibles c’est-à-dire qu’ils sont uniques et qu’ils ne sont pas interchangeables popularisés par les crypto arts cryptopenc en 2017 ils ont permis un boom en 2021 grâce à l’artiste bipple qui a vendu une œuvre numérique pour 69000 dollars aux enchères c’est énorme

De la dérive des collectibles à foison dont les fameux boards ces illustrations en forme d’image de singes qui ont séduit déjà Omar Sy Justin Bieber et bien entendu Eminem. Alors la question que l’on peut se poser aujourd’hui c’est avec cette capitalisation qui vaut aujourd’hui des milliards sommes-nous en train de réinventer des classes sociales en exhibant notre patrimoine à travers des tokens alors la question sur la tokénisation est ouverte Ready Steady go. 

Témoignages